2010 - 2012
ETAT DU MONDE :





CHRONIQUES

L'EFFONDREMENT
by Seven

ARCHAÏSME ET ANARCHIE




GROUND ZERO, SEPT 11th, 2001: THE DARK SIDE OF THE MOON

Monde Spirituel (2/2)

Une version courte de la 1ère partie du documentaire Spiritworld réalisé par Chris Everard. Un autre point de vue sur le 11 septembre, qui nous change des arguments rabachés dans les autres documentaires.

SOUS TITRES FRANCAIS





ETAT DU MONDE 2010-2012 : ARCHAÏSME ET ANARCHY

Les années 2010 à 2018 sont symboliques d’une confirmation de l’état d’urgence dans lequel est plongé le monde : la conquête du savoir et des ressources a entrainé un appauvrissement général de ces mêmes ressources vitales. Par conséquent : de nombreux et violents conflits régionaux ont vu le jour, ainsi qu’une nouvelle organisation des grandes puissances de la planète.

Nous expérimentons une période unique faite d’accélérations des découvertes technologiques, des crises, et des changements climatiques.


Fin de la violence ou Fin violente ?

«Le passé est pour nous une riche banque de données dans laquelle nous pouvons puiser pour nous instruire, si nous voulons continuer à aller de l'avant.»

La survie d'une société dépend des choix qu'elle effectue.

Dans le cadre de son étude comparative concernant les facteurs de survie ou de disparition des civilisations[1], Jared Diamond définit le terme d'«effondrement» toute une série de déclins mineurs d'une société dont les fluctuations affectent les secteurs politiques et économiques, auxquels viennent s'ajouter une série nuisible de perturbations écologiques, et climatiques: conquêtes régionales et guerres territoriales, renversement de monarchies et de gouvernements, suicides écologiques.

La synthèse de l'urgence ... Tout s'accélère.



La recherche de vitesse et l'abolition des distances représentent le fondement même de la révolution industrielle, sources principales de la motivation des ingénieurs. La vitesse, grande prêtresse des 20ème et 21ème siècles, influence considérablement nos styles de vie et nouveaux codes urbains contemporains. Selon l'étude économique et sociale approfondie de Jean-Marc Jancovici (consultant et enseignant) et Alain Grandjean (économiste)[2]:

Cette accélération généralisée de tous les grands pôles d'activités a déclenché une accélération de la financiarisation de l'économie. Leur analyse indique un déplacement du centre de gravité économique de l'état et des dirigeants (technologiques + commerciaux) vers des structures financières. De cette transition est née un nouveau «culte de l'immédiat», responsable de l'état de volatilité actuel du monde.

Malgré l'augmentation graduelle des informations et des contraintes générales, l'accélération n'a pourtant pas encore déclenché le niveau de conscientisation nécessaire pour aller de l'avant, et nous préparer à de profondes mutations car nous alternons toujours entre un état de somnolence et d'impulsivité. La notion de tolérance et de liberté des êtres, telle que nous la concevons en Occident, camoufle notre individualisme mais encore notre refus psychologique des contraintes. Nos actions solidaires face aux désastres et à la pauvreté sont de nature purement émotionnelle, facultative, et instantanée.




En 2010, les faits sont les suivants :

Chaque jour, 17 000 enfants meurent de faim dans le monde. Malgré un budget de 3,4 milliards de dollars, le programme alimentaire mondial en charge de la distribution des denrées vitales pour 73 millions de personnes dans 78 pays, réclame une révision à la hausse de son budget opérationnel - soit 500 millions de dollars supplémentaires[3]. Nous assistons simultanément à une recrudescence internationale «d'émeutes de la vie chère» synonyme d'une violente crise internationale du pouvoir d'achat. Ce phénomène dénombre plusieurs explications :


- l'augmentation du prix du pétrole (déclencheur de crises au sein de la chaine alimentaire actuelle),



- les désordres climatiques,



- les récentes explosions économiques de l'Inde et de la Chine, qui représentent une importante augmentation de la consommation de viande et de la consommation de lait,



- une hausse de la demande indirecte du marché des céréales.

En d'autres termes: les denrées existent, mais elles deviennent malheureusement inabordables pour les populations les plus défavorisées, dont le pouvoir d'achat et le moral régressent.

Il ne faut pas s'attendre à ce que les solutions apparaissent d'elles-mêmes. Il est urgent de traiter chaque problème qui se présente en profondeur, afin d'éviter un point de non retour vers d'imminentes catastrophes sociales, écologiques et humanitaires.

Cette traversée mondiale du désert permet aux experts de constater l'inadéquation des politiques publiques actuelles. Ces dernières doivent impérativement être corrigées. Leur manque d'anticipation à court et moyen terme influence une mauvaise orientation de la production et de l'exploitation de la politique des énergies, cette lacune engendre également une attitude passive de «laisser faire» des gouvernements vis à vis des marchés financiers. Jean-Marc Jancovici et Alain Grandjean clarifient les facteurs d'inadéquation des politiques publiques actuelles: les élites décisionnaires sont plus urbaines que l'ensemble des populations, il en résulte un décalage majeur entre la réalité du peuple et celle des dirigeants. La rapidité d'évolution des sciences technologiques exige un nouveau «savoir faire», un «savoir penser» en matière d'interprétation d'analyses prévisionnelles et statistiques (économiques,technologiques, sociales) auxquelles les leaders mondiaux ne sont pas suffisamment éduqués, car l'augmentation de la vitesse de réception des informations confirme l'exigence d'un nouveau degré de compétences, et de formations désormais très pointues.

Il est urgent que les nouveaux décisionnaires mondiaux se familiarisent avec leurs nouveaux domaines d'interventions à savoir: les valeurs énergétiques, climatiques, et toutes autres contraintes dérivées de ces secteurs, dans le but d'actualiser, de compléter, et de faire voter les textes de lois les plus appropriés. L'heure est donc à la prise de conscience individuelle et collective des risques encourus.


Trente milliards de dollars suffiraient chaque année pour résoudre le problème de la faim dans le monde.


Notre morale occidentale est amplement corrompue. Içi : les riches n'ont pas à payer pour les pauvres.


"1 400 milliards de dollars ont été injectés en pure perte pour tenter de sauver le système financier capitaliste. Soyons réalistes: les pauvres peuvent bien payer pour les riches!!!" (dixit Charlotte Belge)


Voici le Message d'espoir pour 2012 que nous délivre
Don Alejandro, Grand Guide Spirituel Maya des Amériques, Prêtre et Shaman Maya et Président du Conseil National Maya des Anciens du Guatemala.